Une pénurie de nickel menace la voiture électrique

Les grands constructeurs automobiles ont pris des risques considérables. Ils ont investi près de 200 milliards d’euros pour se doter de gammes de véhicules électriques sans réelle certitude sur leurs capacités à les vendre. Par ailleurs, ils ne sont même pas maîtres du composant essentiel des voitures électriques, les batteries. Ils sont contraints de les acheter aux groupes chinois, japonais et sud-coréens qui en ont un quasi-monopole. L’Airbus européen de la batterie n’y changera rien avant un moment. Les fabricants de cellules de batteries lithium-ion se trouvent eux même à leur tour à la merci des ressources en matières premières, métaux et terres rares… Comme le sulfate de nickel…

 

Notre commentaire :

Le problème du Cobalt n’est pas qu’il soit rare, mais qu’il n’a pas été très sollicité jusque-là et donc les infrastructures ne permettent pas d’envisager de l’extraire suffisamment pour alimenter le marché…

S’il vient à manquer, deux solutions sont envisagées :

  • Augmenter le prix des voitures (et moins en vendre)
  • Réduire les batteries des véhicules (et réduire leur autonomie)

Dans les deux cas, cela ne va pas inciter à en acheter… sauf si les voiture se recharge enfin en roulant … ce qui pourrait bientôt être possible avec la recharge par induction à rendement dynamique.